Les Roses Adam à la fête des confitures

a jar of orange juice next to a jar of oranges

Ouest-France Publié le 30/07/2024 à 16h46

Les roses Adam se préparent pour la Fête des confitures

Samuel Adam, de la pépinière Les Roses Adam à Melesse, sera à la Fête des confitures de La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine), le 8 septembre 2024. Odeurs enivrantes en perspective.

Audrey Renault et Samuel Adam, des Roses Adam de Melesse, seront présents à la Fête des confitures de La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) le 8 septembre 2024.
Audrey Renault et Samuel Adam, des Roses Adam de Melesse, seront présents à la Fête des confitures de La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) le 8 septembre 2024. | OUEST-FRANCE

Samuel Adam et Audrey Renault, pépiniéristes à Melesse (Ille-et-Vilaine), seront présents à la Fête des confitures de La Chapelle-des-Fougeretz parmi des maîtres artisans confituriers. Samuel Adam explique :  Pour faire de la confiture, il faut nécessairement les fruits d’un arbre. Et des fruitiers, on en produit. L’achat-vente ne m’intéresse pas. Je veux vendre ce que je produis .

Des fruitiers qui s’adaptent à l’environnement

Les pépiniéristes produisent des variétés traditionnelles, comme la pomme Chailleux de Melesse, mais développent aussi de nouvelles formes de fruitiers, adaptées à l’environnement d’aujourd’hui.  Les gens ont des parcelles de plus en plus petites. On développe donc des fruitiers nanifiant, pour les petits jardins, ou encore des arbres colonnaires, comme des cerisiers ou des pruniers.  Les fruits y poussent le long du tronc, bien droit. Ainsi, ils prennent très peu de place. Autre acclimatation : un porte-greffe pour les pêchers qui s’adaptent au réchauffement climatique.  On peut faire pousser des pêches en Bretagne sans problème, s’amuse Samuel Adam.

Des roses par centaines

Samuel Adam, récemment récompensé par la Société nationale d’horticulture de France, crée de nouvelles variétés de roses sur les traces de son père, l’obtenteur Michel Adam. Ils sont les seuls dans la région, et il n’en existe qu’une poignée en France.  Il faut environ dix ans de tests pour mettre au point une nouvelle rose.  Les nouvelles variétés sont envoyées dans divers pays pour être testées sur des sols différents.  On s’assure qu’elles résistent aux maladies, qu’elles sont florifères, et qu’elles aient un parfum , les 3 critères essentiels pour qu’une nouvelle variété voit le jour.

L’odeur de la rose

Parmi la centaine de variétés qu’il produit, Samuel Adam constate que le rosier paysager n’est plus à la mode, contrairement aux grimpants. Mais le plus important, et quel que soit le rosier, c’est l’odeur de la fleur.  Les roses qui n’ont pas de parfum n’ont pas vraiment la cote , plaisante Samuel Adam.

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